Depuis une vingtaine d’années, les entreprises sont confrontées à la gestion des compétences et notamment à la transmission des savoirs et des savoir-faire relatifs aux évolutions démographiques et aux départs massifs à la retraite.
Et le constat est sans appel. Depuis les années 2010, sur les quelques 25,6 millions d’actifs en France, 31% vont cesser leur activité professionnelle d’ici la fin de l’année, soit l’équivalent de 700 000 personnes chaque année entre 2009 et 2020. De plus, seulement 32% des actifs français suivent une formation professionnelle chaque année. Et cela est sans compter sur l’obsolescence des compétences qui se retrouve désormais accélérée par l’essor de la digitalisation.
Il devient alors compliqué pour les entreprises de démontrer le retour sur investissements des formations proposées aux collaborateurs.
”Notre stratégie à long terme est d’assurer la pérennité de notre savoir-faire. La démarche de transmission mise en place dans notre entreprise, nous permet de sélectionner ce qui doit être transmis et la manière dont on doit le transmettre en rapport avec la stratégie de l’entreprise. Cette démarche permet aussi de capter et transmettre les trucs et astuces qui sont issus parfois d’une longue expérience.
M. DupontDRH d'une entreprise de 160 collaborateurs
Quand une entreprise fait face au départ de salariés chevronnés, qu’elle œuvre à intégrer de nouveaux collaborateurs et qu’elle a des difficultés à proposer des formations attractives, le risque de devoir faire face à un déficit de compétences et de savoir-faire est bien présent.
Les entreprises ne peuvent donc plus se contenter des “passations traditionnelles” entre les anciens et les nouveaux employés. C’est une toute nouvelle organisation qui est à mettre en place pour que les compétences indispensables à la pérennité des sociétés ne s’amenuisent pas au fil des évolutions des équipes.